la fondation

Mission – Valeurs

La mission de la Fondation Coule pas chez nous est de lutter contre les projets d’hydrocarbures d’origine fossiles, de la prospection à l’extraction jusqu’au transport et d’appuyer la transition énergétique, écologique, sociale et économique.

La Fondation ancre ses actions dans des valeurs d’intégrité, de transparence, d’engagement, de collaboration, de rigueur et de démocratie participative et dans une optique de justice sociale et en solidarité avec les luttes autochtones.

Pour ce faire, la Fondation :

  • Fournit des fonds aux comités citoyens qui se préoccupent des risques associés à ces projets pour que des initiatives soient mises sur pied.
  • Élabore des plans stratégiques, des campagnes de communication et fabrique des outils afin d’aider les comités locaux dans leur travail de mobilisation.

 

La Fondation fait également la promotion des alternatives énergétiques et des pratiques associées à la transition, dans une perspective de réduction de la consommation d’énergie et d’une sortie de la société de croissance industrielle, afin d’assurer un environnement viable et une société juste pour les futures générations.

Avant d’être une fondation, Coule pas chez nous a d’abord été une simple campagne de communication élaborée et portée par plusieurs comités citoyens, soucieux de se doter d’outils de mobilisation efficaces afin de contrer le projet Énergie-Est de TransCanada.

Issue d’un travail collectif entièrement bénévole, la campagne – dans sa première version – visait la création de contenus d’information, de sensibilisation et de mobilisation destinés aux municipalités, aux citoyens et également aux propriétaires de terrains visés par le tracé. Après plusieurs mois de travail, la campagne est lancée le 10 mai 2014 simultanément dans trois villes : Montréal, Québec et Cacouna alors encore ciblée par le projet de port pétrolier.

Très vite, de très nombreux comités citoyens à travers toute la province se l’approprient et en font leur outil de mobilisation et de rassemblement. Des milliers de pancartes sont affichées, des dépliants sont distribués dans toute la province et partout, le slogan « Coule pas chez nous » est scandé par des citoyens inquiets et préoccupés par la protection de leur territoire.

Puis, en novembre 2014, la campagne reçoit un soutien inattendu. Gabriel Nadeau Dubois, lui aussi préoccupé par ce que représente le projet Énergie-Est, décide de remettre son prix littéraire du Gouverneur général de 25 000$ obtenu pour son essai sur la grève étudiante de 2012. Lors d’une émission de Tout le monde en parle, il incite par la même occasion, le reste de la population québécoise à imiter son geste et à doubler la mise. L’appel est entendu ! 80 000$ sont amassés en une nuit et en à peine une semaine, c’est près de 400 000 $ qui ont été récoltés. Du jamais vu en termes de participation du public pour une cause environnementale. Au total, c’est plus de 14 000 Québécois qui par ce geste ont signifié leur opposition au projet d’oléoduc Énergie-Est. La preuve, s’il en est, de la non acceptabilité sociale qui entoure le projet de la compagnie TransCanada au Québec.

Au cours de l’année suivante, les groupes locaux ont continué à mener des actions sur le terrain, tout en travaillant – toujours bénévolement – à constituer l’organisme qui s’appelle maintenant la Fondation Coule pas chez nous.

Guillaume Jolicoeur

Finissant en technique d’agriculture biologique à Victoriaville, Guillaume est engagé dans différentes associations étudiantes et milite contre l’austérité, l’extractivisme, les changements climatiques et plus encore! Membre fondateur du Comité de défense et de décolonisation des territoires de Victoriaville, il joint la Fondation en portant ses deux combats: la lutte écologiste et la lutte décoloniale. Partant de l’idée que l’extractivisme, le néocolonialisme et le capitalisme sont intimement liés, il reconnaît que les communautés des Premiers peuples et Inuits sont parmi les mieux placées pour défendre les vastes territoires qui composent le Québec et qu’elles sont déjà à l’avant-garde de ces luttes. Supportant les luttes traditionalistes et reconnaissant le droit à l’autodétermination ainsi que l’existence de territoires non-cédés, il souhaite une convergence de ces luttes avec celles des écologistes allochtones. Guillaume est maintenant vice-président du CA de la Fondation.

Sébastien Gauthier

Sébastien a depuis longtemps la volonté de s’impliquer pour défendre les écosystèmes. Il est persuadé que l’un des meilleurs moyens pour vaincre l’industrie pétrolière et gazière est la réappropriation du territoire par les communautés pour l’utiliser à des fins de production éco responsable dans une démarche de mise en marché local. Finissant au cégep de Victoriaville dans le programme de gestion et technologies d’entreprise agricole biologique, il s’est récemment impliqué dans les luttes sociales et écologiques. Motivé à défendre le territoire et ses occupants de l’invasion de l’industrie des hydrocarbures, Sébastien est désormais trésorier au sein du CA de la Fondation.

Geneviève Malenfant-Robichaud

Depuis plusieurs années, Geneviève s’implique activement dans le groupe louperivois Pétroliques Anonymes. Bien que le comité ait ralenti ses activités ces derniers temps, elle occupe toujours le poste de secrétaire-trésorière. Convaincue que le passage à l’action débute par l’information, elle continue aussi à tenir les membres informés en alimentant régulièrement la page Facebook du groupe. En plus d’occuper un poste d’administratrice au sein du CA de la Fondation depuis juin 2019, Geneviève siège sur le comité financement depuis deux ans.

Rosalie Laframboise

Engagée dans la protection de l’environnement depuis près d’une vingtaine d’année, Rosalie a lutté contre différents projets de transport et d’extraction d’hydrocarbures dans la province. Enseignante en adaptation scolaire et sociale de formation, Rosalie a complété en 2017 un programme court de deuxième cycle en éducation relative à l’environnement. C’est donc tout naturellement qu’elle s’implique dans plusieurs projets de formation et de sensibilisation auprès des jeunes et moins jeunes en Gaspésie et ailleurs au Québec. Elle a d’abord joint la Fondation via le comité dans lequel elle militait à Montréal. Puis, nouvellement déménagée en Gaspésie, elle s’est engagée sur le conseil d’administration dans lequel elle occupe maintenant le poste de secrétaire.

Jean Paradis

Diplômé en génie informatique en 1973, au début de sa carrière il a été responsable du rapatriement des services informatiques des caisses d’entraides économiques sous le contrôle de la Fédération des caisses à Alma. Par la suite, il a œuvré dans le domaine de l’enseignement collégial en informatique et a été directeur du Collège d’Alma pendant les 10 dernières années dans le monde de l’éducation.

Ardent défenseur de la protection du territoire, il a été un des instigateurs du Regroupement pour la protection de l’Ashuapmushuan, rivière qui est maintenant protégée par un statut de réserve aquatique. Enfin, préoccupé par notre indépendance face à notre consommation d’énergie il fonde en 1996 Négawatts Production OSBL spécialisé en efficacité énergétique.

Il est membre du comité de coordination de la Coalition Fjord, engagé dans la protection du Fjord du Saguenay.

Pascal Bergeron

Pascal agit comme porte-parole du groupe gaspésien Environnement Vert Plus. À ce titre, il exerce une veille médiatique et via la loi sur l’accès à l’information à propos de plusieurs projets d’hydrocarbures fossiles afin d’exposer l’industrie dans toutes ses failles, sa collusion et ses tromperies. Pascal a participé pendant plus d’un an au maintien du Camp de la Rivière, en Gaspésie, une occupation qui jetait une lumière crue sur le projet d’exploitation de Junex à Galt. Pour l’avenir, il souhaite renforcer les coalitions contre les projets de transport et d’extraction de gaz naturel ayant des impacts sur la Gaspésie. Nouvellement président du CA de la Fondation, Pascal travaille aussi sur la campagne Brassons notre monde!

La Fondation COULE PAS CHEZ NOUS est membre du
Front commun pour la transition énergétique et du Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEÉ).

Code d’éthique

La Fondation est un organisme non partisan.

Les administrateurs.trices, les comités membres et leurs participant.e.s :

  • Adoptent des attitudes et agissements qui favorisent le respect envers tous et toutes et la tolérance envers les différences d’âge, de genre, de classe, d’ethnicité, de sexualité et d’habilité physique.
  • Favorisent la participation de tous les participant.e.s et la prise de responsabilité de chacun dans l’action à condition qu’ils respectent la mission, les orientations et les perspectives non partisanes de la Fondation.
  • Mettent de l’avant la solidarité envers les personnes et les groupes qui visent les mêmes objectifs et qui respectent ce code d’éthique de la Fondation.
  • Exercent leur action militante de façon non violente et sans atteinte aux personnes physiques lors de situations conflictuelles.
  • N’utilisent pas les structures, ressources ou outils de la Fondation dans le but d’en retirer un avantage personnel quelconque.
  • Tout administrateur.trice et toute personne-ressource associée temporairement ou à long terme aux affaires du conseil d’administration est tenu de respecter le caractère confidentiel des questions jugées telles par le conseil d’administration.
  • Les administrateurs.trices de la Fondation se dégagent de toutes responsabilités relatives à l’utilisation des outils de la campagne et de son site web à des fins autres que celles déjà mentionnées dans le présent code d’éthique ou aux règlements de la Fondation, à des fins frauduleuses, illégales ou reliées à une activité criminelle.
  • La Fondation n’exerce aucun contrôle, surveillance ou direction sur les utilisateurs de la campagne, ceux-ci sont en tout temps indépendants de la Fondation. La Fondation n’est pas responsable des propos tenus, des actions réalisées ou de l’utilisation ou l’emploi de ses outils par les utilisateurs de la campagne..

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